Exposition

L’exposition créée par la Maison Littéraire : « Victor Hugo et le 21^e siècle », a été présentée en Allemagne du 12 mai au 5 août 2001 au musée municipal d’Histoire de la ville de Bingen. C’était la première exposition réalisée par la Maison Littéraire à l’étranger. C’était également la première fois que trois des  pièces classées « Trésor national au titre des monuments historiques », étaient exposées en dehors de la France, avec l’accord et l’accompagnement du ministère français de la Culture : l’unique épreuve corrigée des Misérables, le dernier mot écrit de la main de Victor Hugo « Aimer c’est agir », le projet manuscrit d’amnistie générale des Communards.

L’exposition créée par la Maison Littéraire : « Victor Hugo et le 21^e siècle », a été présentée en Allemagne du 12 mai au 5 août 2001 au musée municipal d’Histoire de la ville de Bingen. C’était la première exposition réalisée par la Maison Littéraire à l’étranger. C’était également la première fois que trois des  pièces classées « Trésor national au titre des monuments historiques », étaient exposées en dehors de la France, avec l’accord et l’accompagnement du ministère français de la Culture : l’unique épreuve corrigée des Misérables, le dernier mot écrit de la main de Victor Hugo « Aimer c’est agir », le projet manuscrit d’amnistie générale des Communards.

À l’occasion de l’inauguration, le 11 mai, Monsieur Daïsaku Ikeda faisait parvenir spécialement un message, que M. Philippe Moine, directeur de la Maison Littéraire de Victor Hugo, a eu l’honneur de lire devant plus de 200 invités de marque. Dans son texte, Monsieur Ikeda souligne remarquablement l’esprit de Victor Hugo et l’axe central de cette exposition : « Il (Hugo) s’employa aussi à créer le futur. Sans cesse, il dessina, dans le ciel de l’avenir, l’immense arc-en-ciel de son rêve de réformes sociales de grande envergure. »

C’est également dans Le Rhin qu’il évoque pour la première fois l’idée des États Unis d’Europe « L’alliance de la France et de l’Allemagne, c’est la constitution de l’Europe ». ¹ Cette affirmation de Victor Hugo avec le recul du temps, et à la lumière de l’Histoire, nous apparaît d’une lucidité d’autant plus saisissante qu’à cette époque, déjà, Français comme Allemands appelaient à la guerre pour la suprématie sur le Rhin.

Issue d’une première rencontre en 1998, et d’une collaboration de plus de deux ans entre la Maison Littéraire de Victor Hugo et le Musée d’Histoire de la ville de Bingen, cette exposition a reçu le patronage du Premier ministre de la Région Rhénanie Palatinat, M. Kurt Beck, également en charge au gouvernement fédéral d’Allemagne des relations culturelles franco-allemandes.

Après un message d’accueil et de remerciements de Madame Collin-Langen, Maire de Bingen, M. Hofmann-Göttig secrétaire d’État chargé de la Culture, représentant M. Kurt Beck, prononça un discours expliquant l’importance de cette exposition pour le renforcement des liens culturel et d’amitié entre la France et l’Allemagne. Puis, M. Jean Gaudon, professeur émérite des universités et membre du comité d’Honneur de la Maison Littéraire, évoqua les séjours de Victor Hugo sur les bords du Rhin.

Monsieur Ikeda quant à lui, souligna dans son message, un aspect essentiel de son action au niveau international : « Protéger le magnifique patrimoine culturel créé par l’humanité est un devoir pour tous. Contribuer à la culture de l’humanité est également le devoir naturel de toute religion. » 

Philippe Moine
Directeur de la Maison Littéraire de Victor Hugo

1Le Rhin, Conclusion, 1842.