Comme un pont de la littérature et de la civilisation du monde
Allocution pour l’inauguration de la Maison Littéraire de Victor Hugo
À l’époque du Romantisme, cette maison appartenait à Bertin l’Aîné (1766-1841), défenseur des arts et propriétaire du Journal des débats. De 1815 à 1841, son salon littéraire attira ce que le monde politique et des arts comptait de plus éminent : Chateaubriand, Berlioz, Ingres, Liszt, Girodet, etc. L’invité le plus en vue était Victor Hugo. Monsieur Ikeda aime profondément les œuvres de Victor Hugo, c’est pour rendre hommage aux œuvres pleines d’universalité et d’humanisme, qu’il a fondé cette maison consacrée à l’œuvre littéraire du grand poète. […] De plus, de nombreux ouvrages de Victor Hugo sont venus du monde entier au fil du temps. Et nous avons également dans nos collections le fruit du soutien de donateurs de pays d’Outremer, qui ont offert des livres traduits montrant la diffusion mondiale de l’œuvre d’Hugo. Par exemple, la traduction turque des Misérables débutée du vivant de Victor Hugo et qui a été achevée seize ans après sa mort. […] Notre objectif est que cette maison littéraire puisse contribuer à la diffusion de l’œuvre de Victor Hugo et participer à l’essor d’une civilisation du monde.
Philippe Moine
Directeur de la Maison Littéraire de Victor Hugo